Histoire

L’église des Salces est dédiée à Notre-Dame-de- l’Assomption. Bien que citée dès le XIe siècle, l’église Notre-Dame-des-Salces a été construite en pleine période romane, au XIIe siècle. Même si l’édifice a reçu quelques modifications au cours de son histoire, son architecture a conservé la plupart des éléments de cette époque, notamment pour sa nef et son portail sud. Le chevet, date du XIVe siècle, tandis que la cloche de son campanile date de 1694. L’église Notre-Dame-des-Salces, à l’exception de la nef, a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1962. Par souci de conservation, l’église est actuellement fermée. Elle peut être visitable en demandant au préalable l’autorisation à la mairie. Description De plan basilical, l’église Notre-Dame-des-Salces possède une unique nef de trois travées, voutée en plein cintre. Son étroit transept s’ouvre sur un chevet, dont l’abside, à sept pans, est voutée en ogives. Son enveloppe architecturale est caractéristique du roman méridional. Sobre et pittoresque, l’extérieur de la nef est parcouru par une série de bandes lombarde. La beauté de l’édifie réside notamment dans son portail sud qui a su conserver la qualité des sculptures de l’art roman. L’intérieur de l’église accueille également de nombreuses œuvres d’art des XVIIe et XVIIIe siècle. A commencer par le maître-autel, érigé en 1887 par Antoine Bonafé (originaire de Lodève). L’édifice se pare de tableaux de maître dont le plus remarquable est l’Assomption de la Vierge qui a été donnée en 1846 par Jacques de Sauclière. Une statuette en bois qui représente la Vierge à l’enfant est conservée dans une niche du mur sud du chœur. Le jour de célébration de l’Assomption, cette statuette est placée près de l’autel. Les vitraux du chœur sont aussi d’une grande beauté. Le vitrail central représente la Vierge à l’enfant, tandis que trois autres représentent les saints protecteurs de chaque village. Ainsi, on retrouve Saint-Privat à gauche, Notre-Dame pour les Salces et Saint-Roch pour la Rouquette.